Note globale : 8/10
Note littéraire: 9/10
Mon résumé
Lierta, province d’Aragon, Almudena qui aura bientôt 16 ans ; nous sommes en 1925. Quatre années passent, elle se fiance avec le beau Pablo connu pour ses excès de rage quand une résistance venant de quelque personne, animal ou objet s’oppose à son dessein. De cela, Almudena qui l'ignorait en fera la douloureuse expérience.
1934, un vent de colère commence à sourdre de toutes parts en Espagne. La guerre civile a commencé le 17 juillet 1936. Elle opposera jusqu'en 1939 les Républicains loyalistes de gauche et d’extrême gauche aux troupes militaires putschistes orientées à droite et à l’extrême droite, dirigés par plusieurs généraux menant à une guerre fratricide chapeautée par le Général Franco et préparant celle mondiale de 1940.
Pour fuir les massacres et autres règlements de compte, la famille d'Almudena éprouvée par cinq décès en deux mois, décide de quitter Lierta et se joint à un groupe issu du village envisageant comme eux de partir vers la France. Après bien des péripéties et de nouveaux drames, une fois passée la frontière, ils montent dans un fourgon de gendarmerie qui le conduit à Oloron Sainte Marie.
C’est avec soulagement que plus tard la famille se retrouve dans la cour du château de Lesperda, à Gouze, un petit village près d’Artix dans les Basses-Pyrénées.
Leur vie en France se déroule tant mal que bien, avec toujours les colères meurtrières de Pablo qui laissent à chaque fois Almudena couverte ecchymoses, avec le visage tuméfié, les doigts en sang d'avoir tenté de se protéger. Voire à moitié nue et sans connaissance. Autant de blessures qu'elle lave au matin en serrant les dents pour ne pas qu'on l'entende.
Aroma, fille d'Almudéna est alors âgée de 17 ans quand Balmiro, 23 ans la remarque, se disant qu'elle sera sa prochaine conquête. Ils se fiancent un beau dimanche de Mai et tout semble aller pour le mieux. Or, un jour elle annonce à son fiancé contrite et catastrophée : Belmiro je crois qu’on a fait des bêtises. Belmiro certes n’avait pas prévu d’être père il avait fallu pourtant s’y résoudre. S'ensuit leur mariage et Louise qui nait en avril 1959. Hélas, Belmiro voulait un fils, pas une fille: il ne leur pardonnera pas cette déception ! Ceci au point de détester Louise, allant jusqu'à la rudoyer, non seulement enfant, mais aussi bien plus tard s’immisçant jusque dans sa vie de couple...
Appréciation générale
En une phrase : Au vu du titre, l'on peut s'attendre à un récit concernant l'Espagne. Et ce d'autant que l'histoire commence par une description détaillée d'actes étroitement liés à la "Guerre d'Espagne". Or, en raison de la migration opérée par ce qui reste d'une famille décimée, l'essentiel du roman à lieu du côté français des Pyrénées, voire en Charente-Maritime avec des allers-retours dont certains conduisent au delà de la Loire, et même jusque dans la partie nord de la France.
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
C'est une saga qui se suit volontiers
Autres commentaires
Style littéraire :
L'ensemble est bon. On peut toutefois regretter de rencontrer par endroits des choix de conjugaison discutables, et ce notamment lorsqu'il est fait usage de l'imparfait alors que le passé simple conviendrait mieux. Subsistent aussi quelques fautes d'accord qui sont sans grande conséquence, quoique parfois gênantes pour la compréhension du texte, ceci s'ajoutant à d'autres raisons qui forcément impactent cette note.
Mon sentiment sur le titre du livre :
ça me semble être un titre trompeur au regard du véritable contenu de ce tapuscrit. (de même que la courte présentation de ce roman peut faire penser à des péripéties entièrement liées à la guerre d’Espagne)
Ce que je pense des personnages :
Ils sont nombreux mais facilement identifiables
Ce que je pense du thème général du livre :
La violence est partout, mais que voulez-vous, il est inutile de se voiler la face, puisque c'est ainsi que les êtres vivent : on en fait l'atroce constatation une fois passées les vingt premières pages de ce tapuscrit qui s'appuie ensuite à démontrer aussi celle physique faite aux femmes, de même que celle pernicieuse, car psychologiquement usante, et qui peu à peu ronge et détruit trop de couples.
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Oui, à la condition d'en tirer un scénario approprié aux trois époques de ce roman.
Evaluation par Robert henri D
Mon résumé
Lierta, province d’Aragon, Almudena qui aura bientôt 16 ans ; nous sommes en 1925. Quatre années passent, elle se fiance avec le beau Pablo connu pour ses excès de rage quand une résistance venant de quelque personne, animal ou objet s’oppose à son dessein. De cela, Almudena qui l'ignorait en fera la douloureuse expérience. 1934, un vent de colère commence à sourdre de toutes parts en Espagne. La guerre civile a commencé le 17 juillet 1936. Elle opposera jusqu'en 1939 les Républicains loyalistes de gauche et d’extrême gauche aux troupes militaires putschistes orientées à droite et à l’extrême droite, dirigés par plusieurs généraux menant à une guerre fratricide chapeautée par le Général Franco et préparant celle mondiale de 1940. Pour fuir les massacres et autres règlements de compte, la famille d'Almudena éprouvée par cinq décès en deux mois, décide de quitter Lierta et se joint à un groupe issu du village envisageant comme eux de partir vers la France. Après bien des péripéties et de nouveaux drames, une fois passée la frontière, ils montent dans un fourgon de gendarmerie qui le conduit à Oloron Sainte Marie. C’est avec soulagement que plus tard la famille se retrouve dans la cour du château de Lesperda, à Gouze, un petit village près d’Artix dans les Basses-Pyrénées. Leur vie en France se déroule tant mal que bien, avec toujours les colères meurtrières de Pablo qui laissent à chaque fois Almudena couverte ecchymoses, avec le visage tuméfié, les doigts en sang d'avoir tenté de se protéger. Voire à moitié nue et sans connaissance. Autant de blessures qu'elle lave au matin en serrant les dents pour ne pas qu'on l'entende. Aroma, fille d'Almudéna est alors âgée de 17 ans quand Balmiro, 23 ans la remarque, se disant qu'elle sera sa prochaine conquête. Ils se fiancent un beau dimanche de Mai et tout semble aller pour le mieux. Or, un jour elle annonce à son fiancé contrite et catastrophée : Belmiro je crois qu’on a fait des bêtises. Belmiro certes n’avait pas prévu d’être père il avait fallu pourtant s’y résoudre. S'ensuit leur mariage et Louise qui nait en avril 1959. Hélas, Belmiro voulait un fils, pas une fille: il ne leur pardonnera pas cette déception ! Ceci au point de détester Louise, allant jusqu'à la rudoyer, non seulement enfant, mais aussi bien plus tard s’immisçant jusque dans sa vie de couple...
Appréciation générale
En une phrase : Au vu du titre, l'on peut s'attendre à un récit concernant l'Espagne. Et ce d'autant que l'histoire commence par une description détaillée d'actes étroitement liés à la "Guerre d'Espagne". Or, en raison de la migration opérée par ce qui reste d'une famille décimée, l'essentiel du roman à lieu du côté français des Pyrénées, voire en Charente-Maritime avec des allers-retours dont certains conduisent au delà de la Loire, et même jusque dans la partie nord de la France.
Ce que j'ai particulièrement apprécié : C'est une saga qui se suit volontiers
Autres commentaires
Style littéraire : L'ensemble est bon. On peut toutefois regretter de rencontrer par endroits des choix de conjugaison discutables, et ce notamment lorsqu'il est fait usage de l'imparfait alors que le passé simple conviendrait mieux. Subsistent aussi quelques fautes d'accord qui sont sans grande conséquence, quoique parfois gênantes pour la compréhension du texte, ceci s'ajoutant à d'autres raisons qui forcément impactent cette note.
Mon sentiment sur le titre du livre : ça me semble être un titre trompeur au regard du véritable contenu de ce tapuscrit. (de même que la courte présentation de ce roman peut faire penser à des péripéties entièrement liées à la guerre d’Espagne)
Ce que je pense des personnages : Ils sont nombreux mais facilement identifiables
Ce que je pense du thème général du livre : La violence est partout, mais que voulez-vous, il est inutile de se voiler la face, puisque c'est ainsi que les êtres vivent : on en fait l'atroce constatation une fois passées les vingt premières pages de ce tapuscrit qui s'appuie ensuite à démontrer aussi celle physique faite aux femmes, de même que celle pernicieuse, car psychologiquement usante, et qui peu à peu ronge et détruit trop de couples.
Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui, à la condition d'en tirer un scénario approprié aux trois époques de ce roman.
Evaluation par Robert henri D