Note globale : 9.7/10
Note littéraire: 10/10
Mon résumé
Est-il vraiment possible d'amortir un investissement direct dans l'immobilier sans prendre le risque d'échouer ? N'est-ce pas là plutôt affaire de professionnel ? Bon, vous me répondrez peut-être que tout finit par s'apprendre. Or certains métiers ne s'improvisent guère. Reste que le choix de passer par une agence de gestion peut s’avérer tout aussi hasardeux ! Alors que faire ?
Fort d'une première affaire qui semble tourner rond (au début!) notre "Proprio" osera un second achat. Il faut dire que celui-là s'est fait sur un coup de bluff... En l’occurrence, il souhaitait se débarrasser d'une promesse d'achat qu'il jugea après coup peu rentable car aléatoire, alors il à proposé la moitié du prix demandé, et, bingo! En raison d'héritiers pressés de s'en débarrasser (eux aussi!) l'offre est acceptée!
Reste qu'en devenant propriétaire loueur d'appartements il ne faut pas s'attendre à vivre une sinécure. C'est une occupation à plein temps qui certes est sensée être lucrative mais pas que! Pour choisir ses locataires, il convient aussi d'apprendre comment vivent certaines gens qui peuvent à leur tour se révéler des professionnels... de la débrouille! Voire, des adeptes de l'aide sociale à tout va et autres occupations clandestines en tous genres!
C'est en tout cas ce que nous conte notre narrateur, et cela notamment à l'occasion de ce second plan de financement qui fut consécutif à la deuxième acquisition d'immeuble modeste, ci dessus mentionnée.
Il lui conviendra aussi de préciser bien des facéties de la part des locataires, tel que leur manque d'entretien de leur appart, et sans oublier les multiples dégradations qui souvent coûtent plus cher à réparer ce que le blocage de leur caution n'offre de remboursement. Or, là aussi, ça fait partie des risques du métier...
Alors les anecdotes se suivent, bien que ne se ressemblant pas. Certaines sont cocasses, d'autres carrément dramatiques, voire affligeantes ou dangereusement inquiétantes. Tel celle où Monsieur Pierre Ektal téléphone avec insistance pour apprendre à notre cher proprio que son immeuble de Pierac est en flammes et que conséquemment un locataire est décédé!
Alors, conseil de Pro, si vous faites ce métier: soyez bien assuré! Et par la même occasion assurez-vous que vos locataires le sont aussi. Et surtout prenez garde à la fraude de la fausse attestation.
Pour ce coup là (à quelque chose parfois malheur est bon) il s'est avéré que le contrat d'assurance "Propriétaire" tenait bien la route... Et ce au delà de toute espérance, car la mention "Reconstruction sera faite à neuf et selon les normes en vigueur" à même permis d'apporter des améliorations substantielles à l'immeuble, voir des agrandissement pour trois des appartements.
Sauf que là aussi ça n'est pas forcément de tout repos, car, le plus souvent, pour voir les travaux se réaliser dans les temps et conformément au cahier des charges, il faut batailler avec tout le monde, architecte compris!
Appréciation générale
En une phrase : Cette narration se lit avec une certaine gourmandise. Bien que s’agissant là d'une sorte de journal de bord, l'auteur a su comme il faut ajouter ce qui convient d'entrefilets et autres bons-mots, tous utiles à briser le risque d'une possible monotonie.
Ce que j'ai particulièrement apprécié :
Il y a de belles jongleries littéraires et l’omniprésence de quelque mots d'humour qui ne sont pas à dédaigner.
Autres commentaires
Style littéraire :
De tous les manuscrits que j'ai étudiés, c'est le premier qui m'autorise le sans faute. il faut reconnaître qu'on est là en présence d'un style enlevé, agréable à lire, voire amusant, et si l'on met à part de rares fautes de frappe et autre étourderie incontournable, on voit là une écriture impeccable.
Mon sentiment sur le titre du livre :
L'on ne saurait plus explicite.
Ce que je pense des personnages :
Étant bien décrits, on n'a aucune peine à les imaginer
Ce que je pense du thème général du livre :
À la fois nouvelle et manuel du parfait propriétaire, ce manuscrit démontre par sa pertinence que le thème est loin d'être épuisé.
Ce livre ferait-il un bon film ? :
Oui
Evaluation par Robert henri D
Mon résumé
Est-il vraiment possible d'amortir un investissement direct dans l'immobilier sans prendre le risque d'échouer ? N'est-ce pas là plutôt affaire de professionnel ? Bon, vous me répondrez peut-être que tout finit par s'apprendre. Or certains métiers ne s'improvisent guère. Reste que le choix de passer par une agence de gestion peut s’avérer tout aussi hasardeux ! Alors que faire ? Fort d'une première affaire qui semble tourner rond (au début!) notre "Proprio" osera un second achat. Il faut dire que celui-là s'est fait sur un coup de bluff... En l’occurrence, il souhaitait se débarrasser d'une promesse d'achat qu'il jugea après coup peu rentable car aléatoire, alors il à proposé la moitié du prix demandé, et, bingo! En raison d'héritiers pressés de s'en débarrasser (eux aussi!) l'offre est acceptée! Reste qu'en devenant propriétaire loueur d'appartements il ne faut pas s'attendre à vivre une sinécure. C'est une occupation à plein temps qui certes est sensée être lucrative mais pas que! Pour choisir ses locataires, il convient aussi d'apprendre comment vivent certaines gens qui peuvent à leur tour se révéler des professionnels... de la débrouille! Voire, des adeptes de l'aide sociale à tout va et autres occupations clandestines en tous genres! C'est en tout cas ce que nous conte notre narrateur, et cela notamment à l'occasion de ce second plan de financement qui fut consécutif à la deuxième acquisition d'immeuble modeste, ci dessus mentionnée. Il lui conviendra aussi de préciser bien des facéties de la part des locataires, tel que leur manque d'entretien de leur appart, et sans oublier les multiples dégradations qui souvent coûtent plus cher à réparer ce que le blocage de leur caution n'offre de remboursement. Or, là aussi, ça fait partie des risques du métier... Alors les anecdotes se suivent, bien que ne se ressemblant pas. Certaines sont cocasses, d'autres carrément dramatiques, voire affligeantes ou dangereusement inquiétantes. Tel celle où Monsieur Pierre Ektal téléphone avec insistance pour apprendre à notre cher proprio que son immeuble de Pierac est en flammes et que conséquemment un locataire est décédé! Alors, conseil de Pro, si vous faites ce métier: soyez bien assuré! Et par la même occasion assurez-vous que vos locataires le sont aussi. Et surtout prenez garde à la fraude de la fausse attestation. Pour ce coup là (à quelque chose parfois malheur est bon) il s'est avéré que le contrat d'assurance "Propriétaire" tenait bien la route... Et ce au delà de toute espérance, car la mention "Reconstruction sera faite à neuf et selon les normes en vigueur" à même permis d'apporter des améliorations substantielles à l'immeuble, voir des agrandissement pour trois des appartements. Sauf que là aussi ça n'est pas forcément de tout repos, car, le plus souvent, pour voir les travaux se réaliser dans les temps et conformément au cahier des charges, il faut batailler avec tout le monde, architecte compris!
Appréciation générale
En une phrase : Cette narration se lit avec une certaine gourmandise. Bien que s’agissant là d'une sorte de journal de bord, l'auteur a su comme il faut ajouter ce qui convient d'entrefilets et autres bons-mots, tous utiles à briser le risque d'une possible monotonie.
Ce que j'ai particulièrement apprécié : Il y a de belles jongleries littéraires et l’omniprésence de quelque mots d'humour qui ne sont pas à dédaigner.
Autres commentaires
Style littéraire : De tous les manuscrits que j'ai étudiés, c'est le premier qui m'autorise le sans faute. il faut reconnaître qu'on est là en présence d'un style enlevé, agréable à lire, voire amusant, et si l'on met à part de rares fautes de frappe et autre étourderie incontournable, on voit là une écriture impeccable.
Mon sentiment sur le titre du livre : L'on ne saurait plus explicite.
Ce que je pense des personnages : Étant bien décrits, on n'a aucune peine à les imaginer
Ce que je pense du thème général du livre : À la fois nouvelle et manuel du parfait propriétaire, ce manuscrit démontre par sa pertinence que le thème est loin d'être épuisé.
Ce livre ferait-il un bon film ? : Oui
Evaluation par Robert henri D